Augmentation de la fréquence des ulcères buccaux et des aphtes

25 Sep 2015 | Description & Diagnostic

Par Emily Walsh, Erika del Castillo et Jacques Izard,

Institut Forsyth, filiale de l’école de médecine dentaire de Harvard

Une des constatations récentes de la Banque de données CGIP montre un taux plus important d’ulcères et d’aphtes (connus cliniquement comme stomatites et aphtoses) dans la bouche des patients VHL. Les aphtes sont parfois de petite taille, parfois des ulcères inflammatoires douloureux sont situés dans la bouche ou sur les gencives. On les classe par taille et gravité (de la présence de petits ulcères uniques, inférieurs à 1cm, à de gros ulcères qui peuvent parfois persister pendant des mois)
Les causes sous-jacentes de la formation des aphtes sont encore largement méconnues, mais ont été reliées à:

  • la malnutrition (fer, acide folique, vitamine B12),
  • la mauvaise assimilation des nutriments (comme la maladie de Crohn),
  • la chimiothérapie,
  • les ulcérations traumatiques,
  • les maladies auto-immunes,
  • les facteurs génétiques et immunologiques,
  • le stress,
  • les dérèglements hormonaux,
  • les affections bactériennes et virales,
  • et le tabac.

Comme l’origine de la survenance des ulcères buccaux n’est pas connue, les traitements actuels tournent autour de la gestion de la douleur et des médications anti-inflammatoires.
L’augmentation de la fréquence (47% au lieu de 20% dans la population générale) d’ulcères buccaux chez les patients VHL pourrait être un symptôme du VHL, inconnu jusque-là, ou un résultat indirect des traitements ou des complications liées au VHL.

Pour le moment, nous avons besoin de comprendre la fréquence de la formation des aphtes dans la communauté VHL. Cette information alimentera les recherches futures et donnera de nouvelles perceptions sur l’impact des problèmes buccaux sur les patients VHL.

En avançant, nous espérons identifier d’autres symptômes du VHL coexistant et inconnus jusque-là.

Ligne d'écoute

Notre ligne d’écoute est à votre disposition si vous éprouvez le besoin de parler à quelqu’un. N'oubliez pas que nous ne sommes pas des médecins !


Si nous ne sommes pas disponibles, laissez-nous un message, nous vous rappellerons.

On compte sur vous !